Élise Saint-Jullian
Journaliste basée en région parisienne, passée par des médias tels que Le Monde des religions et
Terriennes pour TV5MONDE, Élise Saint-Jullian promeut à travers ses articles la défense des
droits des femmes et l’égalité entre les sexes. Au cours de sa carrière, elle a rencontré et mis en
lumière des femmes aux horizons divers et aux parcours inspirants.
LK.Imany
Architecte paysagiste de formation, LK.Imany a mis sa carrière en pause pour se consacrer à
l’écriture et à l’illustration. Elle travaille sur la représentation des minorités en France à travers ses
peintures et la saga intitulée La France grise qu'elle écrit en ce moment. Son univers tourne autour
du féminisme, de la science-fiction et de la fantasy, le tout saupoudré pour son penchant pour le
streetstyle et les jeux-vidéo.
Bolewa Sabourin
Élève du danseur-chorégraphe Mutshi Mayé,
Bolewa a pendant plus de 20 ans appris les bases des différentes danses congolaises,
dans la pure tradition, dansant accompagné de percussionnistes.
Il fait de ses multiples identités un atout majeur en incorporant de nouveaux mouvements dans ses chorégraphies.
Cofondateur de l’association LOBA, qui veut dire « exprime-toi » en lingala (langue du Congo),
Bolewa et son équipe mettent en pratique leur devise au quotidien : « L’art au service de la cité ».
Ils interviennent en France et au Congo pour faire de la danse un outil de lutte citoyenne et de reconstruction psychologique auprès des personnes les plus fragiles.
Manu Key
Manu Key, de son vrai nom Manuel Coudray, né en Guadeloupe le 28 mars 1971, est un rappeur français.
Membre fondateur de la Mafia K'1 Fry, il est considéré par la presse spécialisée et le public comme un pionnier du rap en France.
Manu Key a notamment réalisé tous les albums du 113, le deuxième album de Rohff et plusieurs titres du troisième album d'Oxmo Puccino.
Rachid Sguini (Rakidd)
Né en l’an de grâce 1988, Rakidd, de son vrai nom Rachid Sguini, grandit au Puy-en-Velay, au fin fond de l’Auvergne.
À la fin de ses études d’arts appliqués, spécialité design graphique, il ouvre son blog « Les Gribouillages de Rakidd »,
qui lui offre une petite notoriété et lui permet de se faire une place dans le monde de l’illustration. Diplôme en poche,
le jeune Altiligérien monte à Paris pour devenir auteur et illustrateur. Il navigue désormais entre Gulli, Universal et multiplie les projets et les collaborations.
Balla Fofana
Balla Fofana est diplômé d’un Master en communication politique de l’Université Paris-Est Créteil (UPEC) et du Centre de Formation Professionnelle pour Journalistes (CFPJ).
Ancien membre du Bondy Blog, il a également été journaliste au service économie de TF1 de septembre 2014 à août 2016.
Il est actuellement en poste chez Libération et travaille également depuis 2014 sur des projets de sensibilisation et d’éducation aux médias dans des lycées en région parisienne.
Bakary Sakho
C’est aux côtés de sa mère et de la fédération DAL (Droit au logement) que Bakary Sakho fait ses premières armes de militant sur le terrain. D’abord pour obtenir un logement salubre pour sa propre famille avant d’élargir ses horizons à tous ceux qui l’entourent.
Après la perte tragique d’un des leurs, la dizaine d’amis qui entoure ce militant du 19e arrondissement de Paris crée l’association BGA (Braves garçons d’Afrique) afin de laisser une trace, quoi qu’infime, de leur passage en tentant de trouver des réponses à leurs questionnements identitaires : comment être Français et Noir ? Mais pour laisser une trace il faut d’abord connaître celle de ses ancêtres et c’est grâce à des événements historiques, culturels et éducatifs que les BGA militent.
Bakary Sakho multiplie par la suite les initiatives associatives dans les domaines de l’éducation ou du sport, avec l’association Meltin’club ou avec LIDEE afin d’apporter aux jeunes des modèles concrets et des moyens d’action à leur propre échelle.
Son livre Je suis paraît en octobre 2015, il est le constat personnel d’un homme qui a grandi dans un quartier populaire et qui se bat à son échelle contre les problèmes que la population y rencontre. Ce constat peut sembler amer mais la vision de Bakary est profondément optimiste.